Wednesday, January 24, 2007

Origine de l'expression: "Demain on rase gratis"

« Demain, on rase gratis ! »Faire des promesses que l'on ne tient pas."Les promesses n'engagent que ceux qui y croient/les écoutent". Voilà une phrase qui a été mise dans la bouche de nombreux élus (ou en passe de l'être).Il faut dire que l'activité favorite de nos hommes politiques de tous bords, c'est de faire des promesses inconsidérées, travail qui leur est facilité parce que l'Homme est faible et qu'il préfère entendre des fausses promesses de bonheur que des promesses de temps difficiles, même s'il sait que leur venue ou réalisation est bien plus probable.L'avantage pour les politiques, c'est que c'est un sport qui ne fatigue que leur langue et pas trop leurs méninges.Cette expression viendrait d'un barbier qui aurait mis à l'entrée de son échoppe une grande pancarte proclamant : "demain on rase gratis". Mais notre artisan, pas totalement idiot et près de ses sous, l'y laissait tous les jours.Par conséquent, le benêt qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s'étonnait de devoir quand même payer, s'entendait répondre : "oui, mais il y a écrit que c'est demain que c'est gratuit".Pourquoi cette histoire dont la véracité reste à prouver met-elle en scène un barbier ?C'est peut-être bien parce qu'autrefois il existait une corporation qui englobait les dentistes, les chirurgiens et les barbiers, et qui n'avait pas vraiment une bonne réputation. Ce qui explique qu'on disait : "menteur comme un arracheur de dents".

Source. http://www.expressio.fr/expressions/

Scrambling in the spoils

I don’t know if the piece of information has reached Middlesbrough but in France we are going to be in an election campaign or rather election campaigns because we’ll have two elections: the presidential election and the parliamentary election.
Apart from politics, it is interesting to look at the behaviour of our politicians!
Today, we have “a hype” in all the media and it is difficult to escape from it except if you switch off the TV or if you forget to buy newspapers!
You can read interviews or attend meetings between the candidates. They are in the campaign to try to appeal to electors. They are trying to sell an image with smiles or seriousness, good clothes, good complexion and sometimes a blow-dry and dye for men! Everybody wants to look younger! For certain people it is difficult… (as we could say: a coat of paint doesn’t prevent a wall from collapsing!!). They apply the same method as for ‘toothpaste’ advertising.
If you listen to them, they try to denigrate each other even in the same party surely to appear more intelligent and dominating. In a few words, they try to “kill” their opponents. They throw ‘murderous’ little sentences at each other. Often the arguments are pitiful. Journalists are often in the game and stir up the conflicts!
Above all, they all want our happiness: More things and fewer taxes, or more things and more taxes, it depends on the party! Happiness doesn't have the same meaning for everybody. We have an expression to say that the future in politics will be better: tomorrow ‘one shaves off free’ (“demain on rase gratis..”). Maybe the English equivalent is: tomorrow everything will become rosy?
The great problems are not tackled or are cleverly avoided. We are in the domain of lies (named in French: “politics untruth”! (contre-vérité)), of denigration, of disinformation. They always promise a better life but as we say in France: “promises only bind people who listen to them!!” Experience shows that it is true…Generally the main objective of a politician is to be re-elected.
The position has to be a good one because there are a lot of people who are fighting and who want to be the “happy elect”…

It must certainly be the same thing in England!


Claude.

Sunday, January 21, 2007

HUIT JOURS EN PROVENCE

L’anneé dernière j’ai passé mes vacances en Provence avec ma sœur et ma nièce. On est resté pendant huit jours dans une grande maison de la campagne à Jouques près de Pertuis. J’ai tenu un petit agenda et j’ai ecrit tous les jours où on a visité et qu’est-ce qu’on a fait. Je voudrais vous dire quelques choses au sujet de notre voyage.

Ma sœur déjà habitait en France et ma nièce et moi avons voyagé par avion chez elle avant de conduire en Provence. Ma sœur a une voiture mais elle est trop petite pour nous et nos bagages. Alors, on a loué un VW Golf avec beaucoup d’espace et de grande vitesse. Ma nièce a beaucoup aimé cette voiture et immédiatement a dit qu’elle allait conduire pendant le voyage. Ma sœur et moi étions très contentes de ça.

Nous sommes allées un samedi matin en juin. Il faisait très chaud mais naturellement cette voiture avait une climatisation et il faisait frais dans la voiture! Nous avons voyagé sur l’autoroute et quand nous étions fatiguées nous nous sommes reposées dans une ‘Aire’.

Nous sommes arrivées à Jouques en Provence l’après-midi et nous avons regardé la belle maison. Le proprietaire, M Carravagio, nous a fait visiter la maison, mais la conversation etait difficile parce que il ne parlait pas anglais et, plus difficile, il etait assez sourd. Nous avons souri beaucoup. La maison avait une piscine de plein air avec des arbres et des parapluies pour l’ombre. Nous avions une chambre chacune et il y avait une grande cuisine.

Le dimanche, nous sommes allées au marché et nous avons acheté l’aliment et les boissons. Parce-que il faisait très chaud nous sommes rentrées à la maison et nous avons pris un pique-nique à coté de la piscine. Les guèpes aussi ont aimé la piscine et nous avons nagé tous ensemble.

Lundi matin, nous sommes allées à Bonnieux qui est situé en haut des Montagnes du Luberon et puis nous avons continué à Roussillon. Nous avons mangé là dans un restaurant perché au bord de la vallée. Les déjeuners était merveilleux. La terre à Roussillon a la couleur fantastique de rouge et jaune et les artisans dans la ville fabriquent les peintures à l’huile en couleurs belles à vendre à beaucoup d’artistes. Provence est célėbre pour les fleurs et pendant ce voyage nous avons vu les champs de la lavande.

Mardi, il faisait encore très chaud et, tous le jour, nous paressions au bord de la piscine sous les parasols, naturellement avec une bouteille de vin sous la main.

Mercredi, nous avons voyagé par voiture à Cassis, un petit port près de Marseilles. On y a trouvé un restaurant avec un plat du jour de moules et frites – fantastique! Nous avons mangé très bien. Puis, nous avons decidé à prendre un voyage de bateau à voir les calanques. Les calanques sont les falaises avec cinque anses situées entre Cassis et Marseilles. La mer etait un peu agitée et, pour un moment, j’ai pensé que les moules j’ai mangées ont voulu revenir chez elles! Heureusement, la mer est devenue plus tranquille et bientôt je me suis remise. Après ça l’excursion etait très agréable. Malheureusement, quand nous sommes retournées à Jouques il y avait un orage et la maison n’avait pas d’electricité. Puis nous nous sommes couchées.

Jeudi matin, il y avait beaucoup, beaucoup de vers noirs dans la piscine. Nous étions horrifiées mais M Carravagio a dit que c’etait normal après un orage et les il a enlevé avec un filet de pêche. Le soir, nous sommes allées à Aix en Provence où il y avait un festival. Tous le monde s’habillait en costume traditionelle et ils chantaient et dansaient dans toute la ville. C’était très intéressant.

Vendredi, nous sommes allées au village le plus proche et nous avons pris des boissons dans un petit café. Le proprietaire parlait avec nous et nous avons demandé pourquoi il n’y avait pas de restaurant dans le village. Il a répondu que le maire n’aimait pas les touristes et alors il allait décourager les restaurateurs qui voulaient ouvrir un bon restaurant. Ce que le maire a dit, ça s’est passé. Pas des restaurants jusqu'à un nouveau maire.

Samedi, le dernier jour. Nous devions nettoyer et ranger la maison et puis nous avons dit au revoir à M et Mme Carravagio. Ils ont répondu que nous étions les clientes plus tranquilles qu’ils avaient en leur maison et nous devions revenir beaucoup de fois. Moi, je voudrais le faire.



VOCABULAIRE


une climatisation air conditioner
une aire motorway services
sourd deaf
faire visiter to show round
une piscine de plein air outdoor swimming pool
les guèpes wasps
peintures à l’huile oil paints
paresser to laze
sous la main at hand
l’anse bay, cove
moules et frites mussels and chips
les falaises cliffs
remettre to recover
un orage a storm
les vers noirs black worms
un filet de pêche fishing net
nettoyer et ranger to clean and tidy

Joy French 5

Le shopping. Helen

Shopping – do I love it or hate it? Helen Moody

Until recently I was working full-time and shopping was another of those tiresome chores which had to be fitted into a very busy schedule. Every Friday evening, after work, I would go to one of the large supermarkets in Middlesbrough, for example, Asda, Morrisons, Sainsburys or Tesco, and there I would stock up with all the groceries I needed for the week. By necessity, a lot of the food I bought was frozen, or ready-prepared for convenience. An advantage of the large supermarkets is that their opening hours are much longer than the smaller, local shops; thus enabling me to shop after work. However, I hated these excursions after a busy week at work.

In contrast, since giving up work, I rarely visit the large supermarkets. Now, whenever I need to shop, I leave the car at home and walk to our local high street in Stokesley (a small market town about 10 miles south of Middlesbrough). This lovely little town is full of small, specialist shops where you can buy practically anything you need. There are butchers, greengrocers, gift shops, high-quality clothes shops, bakers, a jewellers, a delicatessen, an electrical shop, hairdressers, an art gallery, estate agents, solicitors, banks and a couple of small supermarkets. There are also many cafes, pubs and restaurants to meet friends and get a bite to eat. Many of the shops and businesses are family-run and offer a friendly face and a more personal service than you might get from the large supermarkets or departmental stores.

In short, shopping has now become a pleasure. I enjoy the daily walk into Stokesley, often bumping into people I know for a quick chat. The food we eat is fresher and locally sourced so our diet has improved (convenience food has become a thing of the past). A further benefit is that my food and petrol bills have also gone down!

Monday, January 08, 2007

These boots are made for walking!

Although Middlesbrough is an industrial town, it is situated near some of the most beautiful scenery in England. Every weekend I enjoy rambling with a group of friends in the lovely hills or along our spectacular, rugged coastline. This year [2006] the weather has been superb, and even now, in November we are able to appreciate the amazing hues of autumn in bright sunshine- even if our boots are stuck in the mud underfoot!

As well as exploring our own locality, we also love to visit other areas of natural beauty such as the Lake district and the Yorkshire Dales ,while the more adventurous venture abroad to try mountain walking all over the world. We love to visit France, of course, and will be returning to the Pyrenees in August to walk and practise our French language skills.

Carol French 5+

Thursday, January 04, 2007

La Violence Dans Les Banlieues

La Violence Dans Les Banlieues

La vague d'émeutes en octobre et novembre 2005 était déclenchée par la mort de deux jeunes gens à Clichy-sous-Bois, une banlieue de Paris, électrocutés en fuyant la police, selon leurs amis, un groupe de jeunes Clichois qui revenaient d'une partie de foot dans la ville voisine de Livry-Gargan. Un troisième était grièvement blessé. Ces trois s'étaient cachés dans la centrale électrique de Clichy-sous-Bois à proximité d'un transformateur. La poursuite des jeunes par les policiers était dénie le lendemain par Nicolas Sarkozy, le ministre d'État, mais les jeunes insistent: la police leur courait après.

Pourquoi la police voulait les interroger? Nicolas Sarkozy a parlé de "cambriolage", mais le procureur de la République de Bobigny a parlé d'un "contrôle d'identité". Les contradictions ont attisé la colère. L'avocat des familles a demandé, "Pourquoi des jeunes qui n'ont rien à se reprocher se sont sentis suffisamment menacés pour pénétrer sur un site dangereux?" Les jeunes qui avaient été interrogé au commissariat, ont été relâché sans inculpation.

Le drame avait déclenché des violences urbaines dans toute la France qui ont duré trois semaines et se sont soldées par plusieurs morts, 130 policiers et émeutiers blessés, 300 bâtiments et 10 000 véhicules incendiés. Plus d'un an après les faits, le rapport de l'Inspection générale des services (IGS) ("la police des polices") a établi:

· la police avait bien poursuivi les deux adolescents avant l'accident dans le transformateur
· certains policiers, tout en sachant que ces jeunes s'étaient introduits dans le transformateur, n'ont rien fait pour les protégér
· l'origine des poursuites (il y en avait deux) était une intrusion des jeunes sur un chantier privé (les avocats ont réaffirmé que la tentative de vol n'a jamais existé)

On a craint une célébration d'un "anniversaire" en octobre et novembre 2006. En fait, le nombre d'incidents était limité, mais selon Le Monde, le degré de violence témoignait de la radicalisation de noyaux durs d'adolescents ou de jeunes adultes - agressions voire tentative d'homicides de policiers dans des quartiers sensibles, attaques et incendies de neuf bus en une semaine, par exemple.

En moins de deux ans, c'est en effet le quatrième épisode de violences collectives impliquant les banlieues. En mars dernier, des centaines de jeunes de banlieue ont agressé violemment des lycéens et des étudiants qui défilaient à Paris contre le projet de contrat première embauche (CPE); en octobre et novembre 2005, les trois semaines d'émeutes, pendant lesquelles 10 000 véhicules et des centaines de bâtiments sont incendiés ou dégradés; en mars 2005, des centaines de "casseurs" des quartiers sensibles d' Île-de-France ont agressé violemment des lycéens qui manifestaient contre la loi Fillon sur l'école.

Ces incidents témoignent d'une tendance de fond plus qu'inquiétante: les violences sur les personnes n'ont pas cessé de croître depuis dix ans (+ 80%). Dans les transports en commun, aux abords de certaines cités, les vols avec violence deviennent des violences avec vols, selon un maire de Seine-Saint-Denis.

Qu'est-ce qui sont les motivations pour la violence, surtout contre la police?

1. Une réponse à la forte présence policière dans ces quartiers, notamment des compagnies républicaines de sécurité (CRS) et leurs interventions dans les quartiers pour démanteler les réseaux criminels? Les violences urbaines, sont-elles instrumentalisées par les organisateurs des trafics de stupéfiants et de voitures volées?

Il ne faut pas oublier que les habitants des cités les plus sensibles sont confrontés au quotidien à toutes les formes de délinquance. Les incendies de voitures, par exemple, sont courants. On en a recensé 28 000 depuis janvier 2005 en France. La grande majorité a eu lieu dans ces quartiers défavorisés. Vols, agressions, trafics de drogues, affrontements entre bandes rivales n'ont rien d'exceptionnel. Les délinquants font la loi et il est parfois impossible à la police mais aussi aux pompiers, aux médecins, d'intervenir sans être agressés.

2. Des mineurs, sont-ils utilisés par des majeurs sous le simple argument de leur irresponsabilité pénale, comme a indiqué une enquête en cours après l'incendie, samedi 28 octobre 2006, d'un bus de Marseille et le sort tragique de l'une de ses passagères. "Il faut punir des mineurs de 17 ans ", a réaffirmé M. Sarkozy.

3. Le racisme par la police? Est-ce que c'est vrai que la police provoque les jeunes pour saisir le moindre prétexte pour frapper ou tirer? Est-ce que c'est un désir de revanche pour ceux qui estiment avoir été victimes de violences ou d'insultes de la part des forces de l'ordre? Les jeunes, comme leurs parents, se plaignent de la multiplication des contrôles d'identité ciblés sur les adolescents de banlieue assimilés à des "racailles"?

Selon Claude Evin (PS), la Commission nationale de déontologie de la sécurité a estimé que les conditions de l'interrogatoire de police du mineur ayant survécu à l'électrocution de Clichy-sous-Bois, en octobre 2005, constituaient un manquement à la déontologie.

4. Une révolte face aux inégalités sociales et aux discriminations? La combinaison de chômage, pauvreté, absence d'intégration, échec scolaire et de la criminalité?

Selon M. Sarkozy, "Il faut en finir avec cette culture de l'excuse permanente (…) le chômage, les discriminations, le racisme, l'injustice, ne sauraient excuser de tels actes.

5. Est-ce que vrai que les journaux télévisés contribuent au phénomène d'émulation et competition? Celle-ci était apparue de manière spectaculaire en novembre 2005 avec l'extension progressive des violences d'une ville, puis d'un département, à l'autre? D'autres médias, ont-ils pris le relais? Les blogs, par exemple, dont plusieurs centaines s'inscrivent de façon très claire dans une logique de concurrence. Les vidéos, qui circulent sur l'Internet par les sites d'échange (sur YouTube, par exemple) ou qui sont envoyées de mobile en mobile par MMS (messages multimédias). Chaque quartier joue ainsi, en partie, son prestige dans l'univers "ghetto".

6. Selon le ministre des Affaires Étrangères, "Le grand danger que nous avons aujourd'hui dans nos quartiers, c'est de perdre la bataille de l'intégration et de voir s'y substituer une radicalisation des mouvements politiques basés sur la réligion."
Vocabulaire
émeute nf riot, ~s riots, rioting
déclencher to trigger off
fuir to flee (fuyant past participle)
blessé wounded
centrale électrique nf power station or plant
cambriolage nm burglary, house breaking
procureur de la République nm public or state prosecutor
attiser to stir up
inculpation nf charge
se solder par to show, to end in
témoigner de to show, to display
noyau (pl ~x) nm core
voire indeed, nay
sensible sensitive
défiler to march, to parade
casseur nm tough guy, rioting demonstrator
tendance nf trend
CRS nm compagnie républicaine de sécurité (member of the state security police)
réseau (pl ~x) nm network
revanche nf revenge
assimiler à to liken to, to compare to, to put in the category of
racaille nf rabble, riffraff, scum
interrogatoire nm questioning, cross examination
déontologie nf professional code of ethics
… ne sauraient (pas) excuser… could never excuse
relais nm relay (race)
s'inscrire to join
concurrence nf competition

Bouana Traoré 15 mort dans le transformateur
Zyed Benna 17 mort dans le transformateur
Muhittin Altun 18 grièvement blessé dans le transformateur

Nicolas Sarkozy le ministre de l'intérieur (Home Secretary)
Philippe Doust-Blazy le ministre des Affaires étrangères (Foreign Secretary)
Claude Evin (PS) député socialiste et ancien ministre (socialist MP & former minister; PS (parti socialiste)

Monday, January 01, 2007

You are being watched!


You are being watched!
Thank you so much for your New Year message.
The Digital Age is here! 2007 should mean that we move on together creating wonderful new resources for our learners and each other. A sign of the times is that Abigail [my 8 year old daughter] had NASA tracking Santa as he move towards the North East of England. She went to bed knowing that he was in Cambodia and moving up towards Ch.
I had worries about him getting through Afganistan, but he made it and brought me my new i Pod. I DO Believe! I really do!
All the best for the new year.
Peter